L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce) : un soutien précieux pour les entrepreneurs

L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce) est une mesure phare destinée à soutenir les porteurs de projets entrepreneuriaux. Cet accompagnement financier permet aux demandeurs d’emploi de bénéficier d’une aide financière pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Découvrez comment fonctionne ce dispositif et comment en bénéficier.

Qu’est-ce que l’Arce et à qui s’adresse-t-elle ?

L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce) est une aide financière accordée aux demandeurs d’emploi qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise. Elle a été mise en place par l’État français pour encourager la création d’emplois et favoriser le développement économique du pays. L’Arce s’adresse principalement aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage, sous certaines conditions.

Les conditions pour bénéficier de l’Arce

Pour être éligible à l’Arce, le demandeur doit remplir plusieurs critères :

  • Être indemnisé par l’Assurance chômage.
  • Avoir obtenu un avis favorable de Pôle emploi pour le projet de création ou de reprise d’une entreprise.
  • Créer ou reprendre une entreprise en France métropolitaine ou dans les DROM.

Il est important de noter que l’Arce n’est pas cumulable avec certaines autres aides à la création d’entreprise, comme le Nouveau dispositif d’aide aux chômeurs créateurs et repreneurs d’une entreprise (NACRE) ou l’Aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise (Acre).

Le montant de l’Arce et son versement

L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise est versée sous forme de capital, correspondant à une partie des droits à l’allocation chômage dont le bénéficiaire dispose. Le montant de l’Arce est égal à 45 % des droits restants sur le reliquat des allocations chômage non encore versées au moment de la demande.

Ce capital est versé en deux fois. La première moitié est versée dès le démarrage de l’activité et la seconde après un délai de six mois, sous réserve que le bénéficiaire exerce toujours son activité. Il est possible de renoncer au versement du solde de l’Arce en cas d’échec du projet entrepreneurial, afin de récupérer ses droits à l’allocation chômage.

Les démarches pour obtenir l’Arce

Pour bénéficier de l’Arce, le demandeur doit suivre plusieurs étapes :

  1. Obtenir l’agrément de Pôle emploi pour son projet de création ou de reprise d’entreprise. Cet agrément est accordé après étude du dossier et évaluation du projet.
  2. Déclarer la création ou la reprise de l’entreprise auprès de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ou de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA).
  3. Fournir à Pôle emploi les documents attestant de la création ou de la reprise de l’entreprise, ainsi que le formulaire spécifique à l’Arce dûment complété.

Pôle emploi dispose d’un délai de 15 jours pour instruire la demande et notifier sa décision. En cas d’accord, le versement du premier acompte intervient dans un délai moyen de 30 jours.

L’importance de l’accompagnement dans le cadre de l’Arce

La réussite d’un projet entrepreneurial repose en grande partie sur un accompagnement adapté et personnalisé. L’aide financière apportée par l’Arce est certes précieuse, mais elle doit être complétée par un soutien technique et humain. Les structures d’aide à la création d’entreprise, telles que les Boutiques de gestion, les Couvoirs d’entreprises ou encore les Cabinets-conseils spécialisés, jouent un rôle essentiel pour aider les porteurs de projets à monter et développer leur entreprise.

Le suivi personnalisé proposé par ces structures permet d’accompagner l’entrepreneur dans la définition de son projet, l’élaboration de son business plan, la recherche de financements ou encore la mise en place d’une stratégie commerciale adaptée. Il s’agit d’un soutien indispensable pour augmenter les chances de succès et pérenniser l’activité.

L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise constitue donc un levier important pour soutenir les demandeurs d’emploi dans leur démarche entrepreneuriale. En complément des aides financières, il est essentiel de bien s’informer sur les différentes structures d’accompagnement disponibles pour maximiser ses chances de réussite.